C’est le bout de la marde!

Contre toute attente (et peut-être même contre tout bon sens) l’expression québécoise c’est le bout de la marde veut dire « c’est incroyable, c’est le comble ». Elle sert aussi à marquer l’étonnement et devient alors l’équivalent de « je n’en reviens pas ».

— Ben, c’est le bout de la marde! Trump a des chances d’être réélu.

— Perdre sa job le jour de son anniversaire, je trouve que c’est le bout de la marde.

— En marketing, on s’imagine qu’écrire les slogans en anglais, c’est le bout de la marde, qu’il n’existe rien de plus créatif. Moi, je trouve plutôt que ça ne vaut pas de la marde.

Ne pas valoir de la marde

Quant à l’expression ne pas valoir de la marde, elle est plus facile à déduire. Elle signifie « ne pas valoir un clou ».

— Leur service à la clientèle ne vaut pas de la marde. Ils ne font même pas semblant de prendre les plaintes.

— Ça ne vaut pas de la marde, cette patente-là. (Patente : un mot générique très utile pour désigner un objet difficile à nommer ou à décrire, un bidule, un zinzin.)

Le mot marde, l’équivalent québécois du mot français merde, se retrouve au cœur de nombreuses expressions québécoises fort imagées. Il va sans dire que toutes ces tournures relèvent d’un registre très familier, souvent vulgaire.

Connaissez-vous l’expression «être fou comme de la marde» ?

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