Articles pour comprendre le québécois

Je lui ai fait toute une jambette

Nous utilisons le mot jambette comme synonyme de croc-en-jambe, croc-en-pied.
On peut faire ou donner une jambette. On peut aussi s’enfarger à cause d’une jambette. On risque alors de s’effoirer sur le plancher.
Connaissez-vous le sens de l’expressions «s’enfarger dans les fleurs du tapis»?

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Un Roger Bontemps ou un bon Jack ?

Au Québec, un Roger Bontemps est un qualificatif qui désigne un bon vivant, un compagnon peu enclin aux conflits, une personne joviale qui ne cherche qu’à avoir du plaisir sans se casser la tête.
un bon Jack !

Un bon Jack, c’est plutôt un homme fiable, sans malice, toujours prêt à rendre service.

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Des palettes bien québécoises

La phrase « Il a brisé sa palette en jouant au hockey» peut avoir plusieurs significations au Québec.
Car une palette peut être l’extrémité aplatie et courbée du bâton de hockey ou une incisive, et aussi une visière, une tablette de chocolat ou un bon rôti.

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Je dis en québécois, tu dis en français : Noël

— Alors, est-ce que tu es prêt pour ton «magasinage» des Fêtes?

— Ah, le fameux «magasinage», l’équivalent de notre shopping. Je l’aime beaucoup celui-là! C’est l’un des premiers mots québécois qui a surpris mon oreille en arrivant chez vous. «Magasinage» et la locution «faire l’épicerie» qui correspond à «faire les courses» en France.

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Se faire planter

Au Québec, la locution «se faire planter» ou «planter quelqu’un» signifie recevoir ou donner une raclée, battre ou se faire battre, recevoir ou donner des coups violents.
Par contre «se faire planter là» signifie se faire abandonner subitement. On peut aussi se planter solide, planter tête première, et finalement notre ordinateur peut aussi se planter.

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Le neuf dans la langue québécoise

Au Québec, nous utilisons fréquemment la locution «de 9 à 5» pour décrire un horaire de travail régulier, un boulot stable, sans surprise. Cette locution est un calque du « nine to five» américain. Elle s’inspire de la plage horaire de travail la plus courante, celle qui s’étend de neuf heures le matin à cinq heures (17 heures) le soir. Mais cette expression n’est pas à prendre au pied de la lettre. En effet, on peut faire du neuf à cinq en travaillant de huit à quatre (16 heures).

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Je dis en québécois, tu dis en français : les autos, la suite

— Est-ce que tu mets tes« hautes» quand tu conduis la nuit?
— Je ne crois pas! Je suis plutôt du genre discret. Même si je ne connais pas cette expression.
— Il ne faut pas être trop discret la nuit. Mettre ses «hautes», c’est conduire avec ses feux de route, par opposition aux feux de croisement.
— Ah d’accord ! En français de France, nous les appelons les pleins phares, et les feux de croisement sont les codes.

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