Veux-tu un lift ?
Le mot lift, un emprunt intégral de l’anglais, signifie « transport gratuit d’une personne à bord d’un véhicule ».
« Viens, je vais te donner un lift » se traduit donc par « Viens, je te dépose ».
Exemples :
— J’offre un lift à tous ceux qui ont bu un coup.
— Je cherche un lift pour aller à Montréal.
— Est-ce que tout le monde a un lift ?
Le mot lift est très fréquent dans la langue parlée.
Bummer un lift
— Henri n’arrête pas de bummer des lifts à tout le monde. Et il n’offre jamais de payer l’essence.
Dans ce contexte, le verbe bummer, tiré de l’anglais to bum off, est synonyme de quêter quelque chose, mendier. On peut bummer un lift, une cigarette, de la monnaie, etc.
Cet anglicisme s’écrit bummer ou bommer, mais se prononce bommer.
Le verbe bummer peut aussi vouloir dire traîner, errer, perdre son temps. À noter, le verbe bummer, dans le sens de quémander, est transitif direct. Il est donc toujours accompagné d’un complément d’objet tandis que bummer, synonyme de traîner, est intransitif.
Des jeunes qui bumment dans le métro (verbe utilisé sans complément) sont des jeunes qui traînent, qui errent. Mais ces mêmes jeunes peuvent à la fois bummer dans le métro tout en bummant des cigarettes aux passants.
Un lift pour aller au deuxième étage
Au Québec, le mot lift est aussi utilisé pour désigner un monte-charge.
Exemples :
— Je ne sais pas si le bain-tourbillon (baignoire à remous) va entrer dans le lift.
— Ils sont complètement fous ! Ils ont mis le cheval dans le lift et l’ont fait monter au troisième étage.
Lift (lift truck) est aussi synonyme de « chariot élévateur ».
Exemples :
— À l’usine, je suis le seul à avoir l’autorisation de conduire le lift.
— Le patron veut me tuer, j’ai abîmé le plafond avec le lift.