Les pets-de-sœur ne sont pas des pets-de-nonne
Le mot pet-de-sœur a trouvé sa place dans le Larousse 2020, mais il n’est pas synonyme de « pet-de-nonne », comme notre instinct linguistique pourrait nous le faire croire.
En effet, les deux pâtisseries sont différentes. Les pets-de-sœur sont de petites pâtisseries ayant la forme d’un cylindre spiralé aplati, composé alternativement de pâte à tarte et de cassonade, alors que les pets-de-nonne sont des beignets soufflés et sucrés de pâte à choux frite.
Exemples :
— C’est étrange, mais chaque fois que je croque dans un pet-de-sœur, je sens que je retombe en enfance. C’est puissant la mémoire des goûts!
— Quand j’étais petit, j’étais incapable de manger des pets-de-sœur à cause de leur nom. J’avais un blocage en pensant aux bonnes sœurs si strictes qui nous enseignaient.
— J’ai appris à faire des pets-de-sœur en suivant la recette de Sœur Angèle (une religieuse dynamique reconnue pour son enseignement de la cuisine au Québec).
À l’origine, les pets-de-sœur étaient un dessert économique. Ils étaient cuisinés à partir de restes de pâte à tarte pour éviter le gaspillage.
Aujourd’hui, les odeurs des pets-de-sœur ont gagné en raffinement. En effet, certains pâtissiers les préparent avec du caramel à la fleur de sel plutôt qu’avec de la cassonade. D’autres préfèrent le sirop d’érable. Les plus résistant au diabète y vont avec la cassonade et le sirop d’érable.
Pour cuisiner des pets-de-soeurs, nous vous invitons à consulter la recette présentée sur le site JeBouffe, recette gourmandes et ludiques.
Les mots québécois de la pâtisserie
Sauriez-vous distinguer le crémage du glaçage dans les pâtisseries québécoises? Pour répondre à cette question, vous consultez l’article Le crémage sur le gâteau ou la cerise sur le sundae.