Les schnolles, attention fragiles

Chaque culture a inventé de nombreux mots pour désigner les testicules. Le Québec ne fait pas exception à cette règle et a créé schnolle, parfois écrit chenolle, pour parler des couilles, des testicules, des gosses.

Le québécisme schnolle a une origine bien française. En effet, selon le dictionnaire d’Antidote, schnolle serait un emprunt à une langue d’oïl chenole, instrument qui pend au cou d’un animal.

Un jouer de soccer est assis au sol, en douleur. Il a reçu un coup dans le schnolles, un mot québécois qui signifie les testicules.
Jules a eu le souffle coupé. Il a reçu un coup en plein dans les schnolles.

— Le docteur m’a serré les schnolles pour voir si j’avais le cancer des couilles. Mon Dieu, quelle douleur! J’ai failli m’évanouir.

— Dans le vestiaire du gym, il y a toujours trois ou quatre bonhommes (hommes vieux) qui se promènent les schnolles à l’air. Je ne comprends pas pourquoi qu’ils ont si peu de retenu.

— Mon professeur est toujours en train de se gratter les schnolles quand il est au tableau. C’est très malaisant.

Schnolle ici, valseuse là-bas

Pour les Québécois, il est amusant d’apprendre que les Français utilisent parfois le mot «valseuses» comme synonyme de schnolle.

Les Québécois utilisent aussi le mot gosse pour décrire les testicules. Gosse qui a le sens de gamin en France provoque de nombreux quiproquos entre  les cousins francophones des deux côtés de l’Atlantique. Pour éviter de nombreux malaises, nous vous invitons à lire les gosses québécoises différentes des gosse français.

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