Le crémage sur le gâteau ou la cerise sur le sundae
Le crémage est la préparation crémeuse sucrée, généralement à base de beurre, de sucre et de lait qui sert à napper un gâteau ou une pâtisserie. Le crémage est le synonyme québécois de « glace à gâteau ».

— À son premier anniversaire, mon petit a découvert les gâteaux. À la fin du repas, il avait du crémage plein la face (figure).
— Ma grand-mère sait que j’aime son gâteau au chocolat. Elle rajoute toujours une épaisseur de crémage juste pour moi.
Le mot crémage peut aussi être employé de façon figurative.
— Noël sans neige, c’est comme un gâteau sans crémage.
Glaçage ou crémage?
Glaçage et crémage décrivent tous les deux les préparations crémeuses qui couvrent les gâteaux ou les pâtisseries. Ils sont synonymes.
— Il ne me reste qu’à terminer le glaçage du gâteau et tout sera prêt pour la réception.
— J’aime tellement les crémages que j’en mangerais sans les gâteaux.
Crémage sur le gâteau ou cerise sur le sundae
Le sens de l’expression le crémage sur le gâteau est similaire à celui de la «cerise sur le gâteau». Le crémage sur le gâteau est tiré en partie de l’expression anglophone the icing (or frosting) on the cake.
Au Québec, on utilise aussi, comme en France d’ailleurs, l’expression la cerise sur le gâteau. Toutefois au Québec, nous l’avons altéré pour en créer une nouvelle : la cerise sur le sundae (un sundae est une coupe glacée).
Donc au Québec, nous employons autant les expressions le crémage sur le gâteau, la cerise sur le gâteau que la cerise sur le sundae.
Ces métaphores pâtissières indiquent qu’un élément vient couronner une série d’éléments positifs.
— J’ai reçu un gros bonus à Noël. C’est le crémage sur le gâteau d’une année réussie.
— J’ai enfin réalisé mon rêve de visiter Londres. Et, cerise sur le gâteau, nous n’avons pas reçu une goutte de pluie.
— Que mon film ait été accepté au Festival, c’était déjà une réussite, mais que je gagne le premier prix, c’était vraiment la cerise sur le sundae.
Ces trois expressions peuvent aussi être employées de façon ironique pour exprimer qu’une chose détériore une situation. Elles sont alors synonymes de « c’est le comble » ou « c’est le bouquet ».