Buanderie, laver au bon endroit
En France, la buanderie n’est pas un établissement commercial, mais un local aménagé dans une maison pour y faire la lessive. Au Québec, nous parlons plutôt de la salle de lavage comme lieu pour faire la lessive à l’intérieur d’une maison.
— J’ai rénové ma salle de lavage. Je n’avais pas le choix avec mes quatre adolescents qui s’habillent comme des cartes de mode (synonyme d’être tiré à quatre épingles).
La buanderie a pignon sur rue
La buanderie québécoise est l’équivalent d’une laverie ou d’une blanchisserie.
Exemples :
— Il fait si chaud l’été dans la buanderie, que parfois je m’y sens mal.
— On n’arrête pas le progrès. À ma buanderie, il offre maintenant le Wi-Fi. J’aimerais seulement qu’il ait des laveuses (lave-linge) plus rapides et des sécheuses (sèche-linges) qui sèchent vraiment.
Source de la photo : M, à la gloire des buanderies. Vous pourrez y lire une entrevue avec un Français de Toulouse qui découvre les électroménagers du Québec.
Et nous avons aussi des buanderettes, quoiqu’elles sont plus rares que les buanderies.
Aller chez le nettoyeur
Au Québec, nous n’allons pas au pressing, car ce mot n’est pas utilisé de ce côté-ci de l’Atlantique. Nous allons plutôt chez le nettoyeur.
Exemples :
— Je dois aller chercher mes pantalons chez le nettoyeur avant d’aller chercher le petit à l’école.
— J’ai failli acheter une franchise d’un nettoyeur, mais les longues heures de travail m’ont découragé de faire le saut.
— Un salon de massage miteux vient d’ouvrir à côté du nettoyeur et de la buanderie. C’est difficile de ne pas sauter aux conclusions.