Il n’est pas sorti du bois

L’expression québécoise Il n’est pas sorti du bois est similaire à l’expression française Il n’est pas sorti de l’auberge.

Un Québécois qui n’est pas sorti du bois est dans le pétrin. Il se trouve dans une situation difficile.

Il peut donc à la fois vivre dans une tour d’habitation en plein centre-ville de Montréal et ne pas être sorti du bois. 

— Les ventes de nos produits forestiers s’améliorent, mais nous ne sommes pas encore sortis du bois.

— Avec la réforme de l’assurance-chômage, les jeunes chômeurs de Montréal ne sont pas sortis du bois.

— Le gouvernement n’est pas sorti du bois avec ses centaines de promesses non tenues.

Du bois franc

Poursuivons avec certaines particularités du mot bois.  Au Québec, nous aimons bien le plancher de bois franc. Cela ne veut pas dire que le plancher est honnête, mais plutôt qu’il est fabriqué à partir de bois dur provenant d’arbres à feuilles caduques.

— Sous le tapis, j’ai trouvé un magnifique plancher de bois franc.

— Je n’aime pas les planchers flottants. Je préfère les planchers en bois franc.

Nous vous invitons à lire l’article Les mots de la rénovation au Québec pour découvrir les termes particuliers comme deux par quatre, papier sablé, carpette, prélart, gyproc, plywood, drill, etc.

Le coureur des bois fait un tour dans le boisé

Au Québec, le mot bois est souvent synonyme de forêt.

— Allons-nous promener dans les bois pour cueillir l’ail des bois (une plante forestière à longues feuilles vertes, dont le goût rappelle celui de l’ail).

— Ma mère ne veut pas que je me promène seul dans le bois.

Les Québécois utilisent l’adjectif boisé comme un nom synonyme d’un petit terrain couvert d’arbres, souvent en milieu urbain.

— Ils vont construire un centre sportif sur le boisé à côté de l’école.

— C’était le dernier boisé du quartier, et ils veulent le raser pour construire un centre de distribution.

Qui est ce fameux coureur des bois ?

Plusieurs Québécois sont les descendants de coureurs des bois, des aventuriers qui faisaient la traite des fourrures avec les Amérindiens.

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Source : Arthur H. Hider (1870-1952), Public domain, via Wikimedia Commons

Les coureurs des bois font partie de l’imaginaire collectif des Québécois, même si aujourd’hui nous vivons en grande majorité dans les villes.

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