Différents dans la vie, et dans la mort

Au Québec, on termine généralement son passage sur terre dans un salon funéraire ou dans un «salon mortuaire». Nous avons aussi des «résidences funéraires» (tiré de l’anglais funeral homes), mais très peu de pompes funèbres.

— Comme personne dans la famille ne voulait prendre la relève, mon père a vendu ses trois salons funéraires à Urgel Bourgie.

— Je déteste aller dans les salons mortuaires. Je suis tellement nerveux que j’éclate de rire à la moindre occasion.

— Aujourd’hui, tout se fait à la résidence funéraire. Nous avons même plus besoin d’aller à l’église.

Il nous arrive aussi de dire seulement le mot «salon» lorsque le contexte est clair.

— Est-ce que tu es allé au salon hier soir?

Une tombe québécoise

Pour un Québécois, une tombe peut aussi être un cercueil; tandis que pour un Français, la tombe, c’est seulement la fosse où est enterré un mort. Et le mot bière dans le sens de cercueil n’est pas utilisé au Québec.

— Ça m’a donné tout un choc quand je l’ai vu dans sa tombe.

— À la fin de sa vie, il était rendu si gros que je craignais qu’on ne lui trouve pas de tombe.

— Le prix des tombes, c’est du vrai vol!

Je t’offre mes sympathies

Finalement, les Québécois offrent leurs condoléances aux personnes endeuillées et aussi, parfois, leurs sympathies, comme les anglophones (de l’anglais sympathies).

— Mes sincères sympathies.

— Nous offrons toutes nos sympathies à la famille Gendron.

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