Attention à l’emportiérage
L’emportiérage est l’incident survenant lorsqu’un cycliste heurte une portière subitement ouverte sur sa trajectoire par l’occupant d’un véhicule automobile à l’arrêt.
Ce mot québécois à la prononciation difficile fait maintenant partie du Larousse 2020. On le retrouvait déjà dans Le Robert.

Exemples :
— Malheureusement, la hausse de popularité du vélo à Montréal va de pair avec l’accroissement du nombre de cas d’emportiérage.
— Jules a été victime d’emportiérage. Il s’est fracturé une épaule et une cheville. Ce n’est pas idéal pour se promener en béquille. Il sera absent du travail tout le mois de juillet.
— Les bandes cyclables de la rue Saint-Zotique ont été déplacées pour éviter l’emportiérage.
Bicycle ou vélo?
Le bicycle québécois est le vélo français. En fait, bicycle, bicyclette et vélo sont de parfaits synonymes.

Bicycle est probablement un emprunt direct du bicycle anglais. Toutefois, nous le prononçons à la française.
Depuis les années 1990, l’usage du mot vélo a toutefois rattrapé et même dépassé celui de bicycle, même si bicycle reste très vivant dans la langue parlée.
À noter que même si le locuteur utilise le mot bicycle, il parlera de cyclistes ou de cyclisme. Le mot bicycliste n’existe pas.
Si vous désirez approfondir votre connaissance du mot bicycle, ou découvrir les dangers de prendre une fouille en bicycle ou prendre une débarque en bicycle à gaz, nous vous invitons à lire l’article C’est la saison du bicycle au Québec. Vous découvrirez aussi qu’un gars de bicycle, ce n’est vraiment pas un petit garçon qui aime la bicyclette. Il ne faut surtout pas confondre les deux. Il y va peut-être de votre vie.